Une ruche pédagogique à l’école Jacques Prévert de Schiltigheim

Écrit par sur juin 25, 2018

Sensibiliser les enfants à la protection de la biodiversité et en particulier des abeilles : c’est l’objectif de la ruche pédagogique installée mardi 19 juin à l’école maternelle Jacques Prévert de Schiltigheim. Lorenzo Altese, l’apiculteur en charge du projet, interviendra régulièrement en classe pour expliquer le fonctionnement de la ruche et s’occuper de la colonie.

Distinguer la reine parmi les 2 000 abeilles ouvrières de la ruche ? Un jeu d’enfant pour Elias et Tiago, élèves à l’école maternelle Jacques Prévert de Schiltigheim, qui côtoieront une colonie d’abeilles à partir de juin 2018, et ce pendant trois ans.

En effet, une apiscope, c’est-à-dire une ruche pédagogique, vient d’être installée dans leur classe, et leur permettra d’observer et découvrir, jour après jour, la vie d’une colonie d’abeilles.

L’apiculteur Lorenzo Altese est en charge du projet :

Pour l’apiculteur, les objectifs d’une telle installation sont multiples :

Devant les grands panneaux de plexiglas, les enfants se bousculent, suivent le travail des 2 000 abeilles (elles seront probablement dix fois plus nombreuses l’année prochaine à la même période, selon Lorenzo Altese) qui sitôt arrivées dans leur nouvel habitat, vont et viennent dans la ruche.

Lisa Zoller, la directrice de l’école, se réjouit de voir ses petits élèves si intéressés :

Un projet soutenu par la Ville de Schiltigheim

L’installation de la ruche pédagogique au sein de l’école n’allait cependant pas de soi : un tel projet a un coût de 2 500 euros, que la Ville de Schiltigheim a bien voulu prendre en charge. Pour la maire de Schiltigheim , Danielle Dambach, présente lors de l’inauguration de la ruche, un tel projet revêt une importance toute particulière pour l’éducation et la sensibilisation des enfants à la biodiversité qui les entoure :

De son côte, l’école assumera le coût de 500 euros environ par mois, pour l’entretien de la ruche, qui sera réalisé par Lorenzo Altese.

Une dépense pas négligeable, mais assumée par Lisa Zoller, la directrice de l’école :

Nous nous sommes serré la ceinture et avons organisé des ventes de gâteaux pour assumer ce coût d’entretien. Mais nous sommes fiers de porter un tel projet à l’école, et cela rentre parfaitement dans la dynamique que nous essayons d’installer auprès des élèves. Le retour sur investissement est certain !

L’école n’en est en effet pas à son coup d’essai : elle est porteuse du label E3D (École Engagée dans une Démarche de Développement Durable) pour avoir mis en place un compost ainsi qu’un jardin pédagogique accessibles à l’ensemble des élèves.

Un jardin où viendront probablement butiner les abeilles de l’école…

 

Elise Baumann