Rencontres chantantes “Racines” : un concert multilingue à la Meinau
Écrit par Team Défricheurs sur juin 3, 2025
À l’occasion du festival « Tout un PôemM », 350 enfants ont chanté, ce 2 juin, sur la scène du Lieu d’Art et Culture (LAC) du collège Lezay Marnésia, dans le cadre de l’événement « Rencontres chantantes “Racines” ». Les élèves de plusieurs établissements ont intereprété des chansons en plusieurs langues, accompagnés par des intervenants. Rencontre avec l’un d’entre eux, Julien Zipper, à la genèse de ce festival.
©Les Défricheurs – Noémie Durville
Un festival musical scolaire
« Ce festival, il existe pour mettre en valeur ce que font les enfants pendant toute l’année. » Julien Zipper est coordinateur du Pôle d’excellence Musicale de la Meinau (PôemM), et à l’origine de la création de la première édition du festival éponyme, « Tout un PôemM ». Le pôle est un réseau éducatif et culturel qui réunit quatre écoles maternelles, trois écoles élémentaires et un collège, provenant du quartier de la Meinau. Débuté le 6 mai, les représentations et événements du festival continuent jusqu’au 30 juin, se déclinant en plusieurs événements musicaux, se déroulant au CSC de la Meinau, au Lac du Collège Lezay Marnésia et dans les écoles du quartier.
Les voix du quartier de la Meinau
« On a voulu illustrer la diversité culturelle du quartier en se l’appropriant en chanson », explique Julien Zipper sur cet événement « Racines ». Et comment faire ? Par la langue ! Des chansons chantées en français, oui, mais aussi en italien, en serbe, en anglais, en russe, en arabe, en créole… proposées à la fois par les enseignants et intervenants, mais aussi par les élèves eux-mêmes. « On partage, on donne envie et on se transcende sur scène, c’est ça la force de ce festival », ajoute le coordinateur. Et les enfants n’étaient pas seuls ! Durant toute la durée du spectacle, les intervenants se succèdent, s’associant parfois. On pouvait retrouver Rajani Turletsky, de l’association Audiorama, Zo’Okomo Thierry Ndinda, de l’association Jalmik, ou encore Issouf Kone de l’association N’Djigui Faso. Les professeurs étaient aussi bien entendu présents, comme Jacinthe Gauffrel, responsable des cours de musique en horaires aménagés (CHAM).

Le vivre-ensemble au centre de cet événement
« Les notions d’ouverture à l’autre, d’acceptation de l’autre, de bienveillance sont importantes et peuvent être transmises à travers la musique », conclut Julien Zipper. Par le chant, les enfants font découvrir le quartier de la Meinau, un quartier vivant et multiculturel, un événement que Julien Zipper a pour volonté de « reproduire l’année prochaine. »
Retrouvez le reste du programme sur le site poemm.fr
Noémie Durville